•  OboreruKuragehime Kiyoku Yawaku KamisamaGoyo Ran  Yukarism 

     


  • caro

    Vous voyez ces moments où l'on doit faire quelque chose qui nous semble au-dessus de nos forces, mais où l'on ne veut pas abandonner parce que l'enjeu est trop important (ou qu'on est trop têtu pour concéder la défaite) ? Dans ces moments-là, pas le choix, on respire un grand coup, on invoque notre guerrière intérieure et on se lance ! Advienne que pourra...

    Par exemple, je faisais souvent ça quand j'arrivais en cours avec 20 minutes, une demi-heure de retard et que je me sentais horriblement gênée. Et puis, j'ai pris l'habitude.

    Et bien Mindy Lahiri, l'héroïne de "The Mindy Project", fait la même chose. Surtout lorsqu'il est question de remporter un défi stupide face à un collègue d'ailleurs. On est fier comme un pou ou on ne l'est pas. Sauf que sa guerrière intérieure, elle, se nomme Beyonce Pad Thai (pour rappel, "pad", ça veut dire "serviette hygiénique" en anglais). Quel nom inspirant...

    Bref, je vous conseille fortement de regarder "The Mindy Project". C'est très drôle, très distrayant (et on n'en est qu'au 7ème épisode).

    Et puis, si ce n'est pas déjà fait, pendant que vous y êtes, jetez un coup d'oeil à Six Half, la nouvelle série d'Iketani Rikako (l'auteur de Lollipop), elle vaut le coup.

    D'ailleurs, en parlant d'Akata, je viens d'apprendre qu'ils publieront les deux derniers tomes de Puzzle en mars prochain. C'est donc l'occasion de vous lancer dans la lecture de cette excellente série. Niveau shôjo, c'est un must ! 


    2 commentaires
  • Titre : Six Half
    Auteur : IKETANI Rikako
    Team de scantrad : Jshoujo Scans (ang.)
    Nombre de tomes parus : 6 (en cours)
    Genre : shôjo
     
    Résumé : Kikukawa Shiori reprend conscience après un accident de moto, seulement pour découvrir qu'elle a perdu la mémoire ! Elle a beau essayer, elle ne se souvient ni du garçon au look de "yankee" qui prétend être son copain, ni de son gentil grand frère très mignon et encore moins de sa petite soeur froide et introvertie.
    Lorsqu'elle retourne à l'école, elle entend les gens parler d'elle... Et ce qu'ils disent n'est pas flatteur.  D'après leurs dires, avant son accident, elle était une fille horrible. Etait-elle vraiment comme ils le prétendent ? Et retrouvera-t-elle jamais la mémoire ?
     
    Avis : Pourquoi lire Six Half ? Parce que bon, chacun ses goûts mais moi, les dessins ne m'attirent pas du tout, mais alors vraiment pas du tout. Je les trouve franchement laids ou du moins, les trouvais, avant d'être complètement séduite par l'histoire.
    S'il faut lire Six Half donc, c'est parce que le scénario est dément ! Il est vrai que le pitch est tout simple. Ce n'est certes pas vu et revu des dizaines de fois mais ça ne casse pas trois pattes à un canard non plus. 
    Seulement, Iketani Rikako sait raconter une histoire. Je vous assure. De toutes ses séries que j'ai lues, même les plus mal dessinées, il n'y en a pas une sur laquelle je n'ai pas accroché à mort. Il faut certes surmonter la répulsion que peuvent inspirer les dessins, mais une fois lancée, on ne lâche plus le livre (ou l'écran). Effet garanti.
    Donc voilà. L'intérêt de la série, c'est qu'elle est très bien racontée. Le suspense est bien dosé, de manière à maintenir l'intérêt du lecteur constant sans pour autant procurer une impression de vide et d'artificialité au bout d'un certain temps, comme ça peut être le cas avec les shônens (chez moi en tout cas) par exemple. Car la psychologie des personnages est fouillée, ils sont profonds, humains et attachants, avec leurs forces et leurs failles. 
    De plus, le style des dessins a beau être particulier, c'est un style justement. Ce ne sont pas les dessins maladroits des débutants. Ils sont reconnaissables, bien proportionnés, la mise en page est efficace. Et du coup, une fois qu'on est rentrés dans l'histoire, on s'y fait, on en vient même à les apprécier.
    Ceci étant dit, je ne suis pas certaine que Six Half m'intéressera jusqu'au bout parce que j'avais adoré le début Lollipop, la série précédente d'Iketani Rikako mais ai décroché sur la fin (cf forum). Le succès d'une série tient à pas grand chose après tout mais je pense cependant que celle-ci mérite la lecture. Et puis, elle est prépubliée dans le magazine Cookie, ce qui est pour moi un gage de qualité.
     
     
    march
    Titre : 3gatsu no lion / March comes in like a lion
    Auteur : UMINO Chica
    Teams de scantrad : School Rumble Fantrad (fr.) / Be with you scans (ang.)
    Nombre de tomes parus : 7 (en cours)
    Genre : Seinen, vie quotidienne
     
    Résumé : Kiriyama Rei a 17 ans et il est joueur professionnel de shogi. Il y excelle d'ailleurs mais à part cela, il n'a rien. Rei (zéro en japonais) n'a ni famille ni amis et il ne va pas à l'école. Sa seule connaissance est Akari, une jeune femme du voisinage qui élève seule ses deux petites soeurs, Momo et Hinata. 
     
    Avis : Si je devais vous donner une seule raison pour laquelle vous devez, selon moi, lire 3gatsu no lion, c’est à cause de son auteur, l’admirable, l’unique Chica Umino. Je sais, je sais, il y a un certain nombre de mangakas dont j’ai dit beaucoup de bien dans cette rubrique. Forcément, elle ne s'appelle pas « coups de cœur » pour rien. Mais Chica Umino occupe une place spéciale dans mon cœur. Sa série Honey & Clover (à lire absolument si ce n’est pas déjà fait),  m’a énormément marquée.  Donc forcément, 3gatsu no lion avait de fortes chances de me plaire.
     
    Ce que j’apprécie chez Chica Umino, c’est qu’elle n’a pas son pareil pour donner à ses histoires un ton doux-amer. Les contraires s’y mêlent en permanence. Elle va donner une atmosphère mélancolique à une scène d’introspection, puis enchaîner avec un gag. Et à l'inverse, tout en amusant le lecteur, son humour un peu grinçant vient apporter aux scènes joyeuses et comiques de la vie quotidienne un ton légèrement dissonant. Ainsi, certaines de ses scènes sont tellement poignantes que même si son histoire était insignifiante, ce serait quand même une réussite. Evidemment, elle n’est pas la seule mangaka à utiliser ces procédés mais rares sont ceux qui parviennent à le faire avec une telle finesse. Ce n’est pas un hasard si Chica Umino et Ai Yazawa  sont mes mangakas fétiches.

    Par ailleurs, ses personnages ont (évidemment) des personnalités riches et nuancées. Ils se dévoilent au fur et à mesure et l’histoire semble avancer d’elle-même. Il est difficile de présenter cette série car elle ne possède pas de pitch pouvant être résumé en quelques lignes. Elle ne présente pas d’emblée un point d’arrivée évident. On a juste le point de départ. C’est l’histoire de Rei Kiriyama, 17 ans, joueur professionnel de shogi, garçon solitaire et torturé. Alors forcément, au début, ça ne semble pas bien intéressant, même quand on est fan de l’auteur. Mais au fur et à mesure que l’histoire progresse, on découvre peu à peu le cœur, l’esprit de ce garçon au début impénétrable. C’est comme une plongée dans son cerveau en fait. Et petit à petit sont introduits des personnages secondaires savoureux, comme seule Chica Umino en a le secret.  Alors on se surprend à ne plus lâcher la série, à en redemander.

    C’est une série qui est légèrement plus difficile d’accès que les shôjos dont je parle ici en général, qui demande plus de concentration que Honey & Clover par exemple mais si on fait l’effort de se plonger dedans, on se verra récompensé. 


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  • caroNous sommes fin novembre, mon dernier coup de coeur remonte à juillet. Ce week-end, je me suis donc dit qu'il était temps que je me manifeste à nouveau.

    Cette fois-ci, je vous parle donc de Issho ni neyô yo, un petit shôjo fort sympathique dont je vous conseille la lecture.

    Sinon, je serais curieuse de savoir ce que vous lisez en ce moment, et notamment s'il y a des séries  récemment publiées en France qui vous ont tapé dans l'oeil. Parce que de mon côté, c'est le calme plat à ce niveau-là. Plus je vieillis, plus j'ai du mal à me reconnaître dans les "mangas pour filles" publiés en France. Mais bon, à mon avis, c'est autant lié au fait que les séries publiées ne sont pas géniales qu'à mon âge.

    Enfin... Bon, voilà, je ne vous raconte pas ma vie au passage car je doute que ça vous intéresse. Je devrais poster de nouvelles critiques d'ici un mois.

    A la prochaine, donc !

    PS : Ah, oui, pas de nouvelle banière pour le moment car je n'ai pas d'inspiration. Je cherche une image. D'ailleurs, si vous avez des idées, n'hésitez pas à vous manifester dans les commentaires, sur le forum, par mail... Car je suis loin d'être une graphiste de génie^^'. (dimensions : 990x250 px)


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  • Issho_ni_Neyou_yo_v02_c06_000[Doko_Demo_Doa][Forbidden_Garden]

    Titre : Issho ni neyô yo
    Auteur : TAKAO Shigeru
    Teams de scantrad : Division XIII & Kokoro no manga (français) / Forbidden Garden (anglais)
    Nombre de tomes parus : 6 (terminée)
    Genres : shôjo, romance, surnaturel

    Résumé : A 15 ans, Ichiko Usami s'est enfuie de chez elle. Un jour, alors qu'elle traîne près des berges d'un fleuve sans savoir où aller, un garçon masqué apparaît subitement devant elle ! Ichiko s'évanouit sous le choc, et Kohaku le mystérieux jeune homme décide de la ramener dans la vaste demeure qu'il partage avec des amis. Chacun d'entre eux est un peu excentrique sur les bords et Ichiko se sent vite perdue, emportée par leur brin de folie. Mais peu à peu, elle réussit à s'ouvrir à eux pour tenter de guérir ses plaies et notamment son étrange peur panique des enfants...
    Résumé trouvé sur Dailymanga

    Avis : Avant d'entamer Issho ni neyô yo, je ne connaissais pas Takao Shigeru et à la vue de ces mignonnes couvertures, je me suis dit que ce serait sûrement un shôjo comme tant d'autres, vite lu, vite oublié, agréable mais sans plus. Evidemmment, à mon grand plaisir, j'ai réalisé que je m'était trompée, sinon, je ne vous en parlerais pas ici.
    Isshô ni neyô yo a plus à offrir qu'on ne pourrait le penser à priori. C'est un manga mignon effectivement. Les dessins sont jolis, tout, de l'histoire à la mise en page, respire le shôjo. Mais il aborde aussi des sujets graves, ou du moins pas très gais, les personnages ne sont pas tous gais et insouciants. Ils ont leurs défauts, leurs failles, leur pensées noires. Et pourtant, l'atmosphère du manga n'est jamais glauque, jamais déprimante.  Par ailleurs, la mangaka fait preuve de délicatesse et sait émouvoir. On s'attache aux personnages qui pourtant, quand on y pense, ne sont pas si fouillés que ça. A la lecture, cette série s'est donc avérée pas si anecdotique que ça, voire même très bien, et mérite le détour.

     

    A suivre

    Séries qui ont retenu mon attention mais dont je n'ai pour l'instant pas lu suffisamment de chapitres pour pouvoir écrire une critique. Bien entendu, si mon intérêt se confirme, je le ferai dès que possible.

    - Tetsugaku Letra, de SAHARA Mizu (disponible en anglais chez Shoujo Crusade et Shoujo Sense).

    - Principal, de IKUEMI Ryo (disponible en anglais chez Stiletto Heels)

    - Nigeru Otoko, de Basso (disponible en anglais chez Stiletto Heels)


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